Destination finale 3

J'ai beau soutenir à Mademoiselle Laure qu'elle et Mary Elizabeth Winstead se ressemblent, elle hurle que non. Or j'affirme qu'il y a 'quelque chose', ne serait-ce que dans le frange et le collier de perles, qui ne me donne pas tout à fait tort.

Pour situer les filles, Laure est en HK2 (ah ah), quant à Mary truc, c'est le premier rôle de Destination finale 3 (une belle daube, qui vaut le détour pour la cruauté de ses meurtres et la platitude de son scénario), oh, amusons-nous, je vais tenter de vous raconter l'histoire de DF3, que l'on m'a forcé à voir, genre chantage affectif et menaces : C'est la fin d'année, dans une quelconque université US, dans une semaine, tout le monde a son diplôme, les filles sont belles et ont de beaux seins, les garçons sont les beaux gosses de l'équipe de foot, yeah. Tout ce beau monde va célébrer la fin de l'année dans une fête forraine (un ou deux R ? bref) : là il y a la fille dont je n'ai pas retenu le nom, jouée par Laura alias Mary truc, enfin bref, qui est chargé de prendre des photos pour son journal du lycée. Genre déjà les plans qui insistent sur l'importance de l'appareil photo. - A partir de là, si vous comptez aller voir le film, et si vous n'avez pas décroché votre lecture depuis longtemps, ne lisez plus- En montant dans le grand huit, elle a une vision : elle voit l'accident de la montagne russe. Vous vous rappellerez, si vous avez vu le film, la cruauté de la réprésentation filmique de cet accident qui enchaîne les morts. Pas moins d'un train entier de grand huit en moins de deux minutes de cacophonie et de surenchère de plans ultra brèves où domine le rouge vif du sang. Finalement, c'était qu'une vision, donc on revient sur le quai, juste avant le départ. La fille-Laure se rend compte qu'ils vont tous crever, alors elle fait une crise de larmes, déclenche une émeute, ce qui oblige les machinistes à faire sortir l'arrière du train. Malgré ses pleurs, le reste du train part, emportant notamment son petit ami de toujours. Rha. Donc on a un condensé de l'accident, qui se passe, cette fois, en réel. Dès les 10 premières minutes. une vingtaine de morts. Rassurez-vous, le film dure trois heures.
Le truc, c'est que, avec sa crise, la fille a sauvé non seulement sa vie, mais aussi celles d'une dizaine de personnes. Or donc, il se trouve que ces personnes étaient destinées à mourir, donc elles mouront. Et ça, Laure, qu'i'est vachement forte question visions, elle arrive à le ressentir en regardant les photos qu'elle a prises de la fête. Ainsi, les deux qui étaient les plus en avant dans le wagon épargné, vont mourir les premières. Genre brûlées dans leurs cabines UV, on les voit cloquer, hurler, se déchirer les mains contre le verre des lampes qui les consumment, pouah. Encore une fois, très bon traitement de l'image. Vient ensuite un type qui se fait décapiter par un camion, genre sur la photo prophétique on le voyait passer devant un gigantesque ventilateur. Ensuite, c'est le tour du noir de service (car ce film est un film US, ne l'oublions pas, ne l'oubliez pas) quii se fait écraser la tête par son appareil de musculation. Puis la protagoniste (désignée dernière à mourir dans cette longue série) et son pote (désigné avant dernier à mourir) vont tenter d'agir sur le destin, en prévenant les deux prochains. Un couple de gothiques. La scène se passe dans un magasin de bricolage, de nuit. Autant vous dire que le réalisateur ne se lasse pas de nous laisser imaginer toutes les morts possibles. Ils arrivent à sauver le mec, mais la fille se prend, par accident, bien sûr, le lance-clous dans le crâne, qui lui distribue une quinzaine de clous à travers la tête. Encore une fois, une très belle image.
Horreur, la prochaine victime est la soeur de Laure (j'emploie, ici, Laure, par pure commodité, parce que j'ai déjà oublié le nom d'l'actrice). Là tout s'accélère, puisque, après la soeur et la copine de la soeur, ce sera le tour des deux protagonistes. On parvient à sauver la soeur des mouvements d'un cheval dingue, mais la copine de la soeur ne parvient pas à éviter un drapeau sudiste qui lui transperce le ventre avec un effet sonore du meilleur goût. Le protagoniste mâle évite lui aussi un feu d'artifice, et un heureux hasard empêche la mort de Laure. A savoir que Laure devait mourir tuée par le gothique mâle qui supporte difficilement d'avoir vu sa copine clouée de long en large ; et que ce heureux hasard est une grue qui tombe sur le gothique et vient le trancher en deux. Ici, le plan s'attarde sur la moitié supérieure du corps, puis gros plan sur un doigt d'honneur qu'il brandit à la caméra.
Soulagement des trois survivants.
On croit que c'est fini, mais non, le destin est impitoyable.
Quelque chose comme "trois mois plus tard", dans le métro new-yorkais, Laure retrouve, par hasard et sa soeur, et son co-protagoniste. Pour faire court, elle a encore une vision qui annonce un accident de métro (j'avoue que j'ai eu assez de réticence à rentrer en métro juste après le film), et cette vision se révèle vraie. Accident de métro cruel, il déraille, se cogne dans les murs et les potaux. La soeur est happée par l'un d'eux, puis le co-protagoniste est décapité par une vitre de métro. Le spectacteur hilare et conscient aura noté qu'il ne reste donc plus qu'une victime à atteindre, et le destin sera accompli. La caméra propose un traveling sur les entrailles du métro jonchées de cadavres et de ferraille, puis s'arrête sur le corps de Laure, qui s'anime finalement. Mais en vain, puisque ses jambes sont gravement atteintes. Aussi ne peut-elle pas bouger lorsqu'arrive, sur le rail où elle avait été projetée, un métro. Le film s'arrête sur les phares du métro puis la bouche hurlante de Laure. Puis un noir, seul le son du métro (très bien rendu par le dolby du pathé wepler), ce qui permet d'hésiter entre une mort cruelle éclipsée dans un tardif sursaut de pudeur, ou alors, littéralement, un sursaut de l'actrice qui, dans ses dernières forces, parvient à sauter hors des rails, se faisant, au pire, sectionner la jambe, mais restant assez intègre pour annoncer un numéro 4.

Bref, allez voir ce film, mais pas seul.
Voilà
En fait, si je me rappelle bien, le sujet était, bêtement, la ressemblance Laure-Mary. Mais bon Dieu, quel film !

Han, mon Dieu, je viens de me donner une pensée qui va m'angoisser toute la nuit. Et aussi j'ai voté "oui".
Le truc c'est que, dans la vision de Laure de l'accident de grand huit, le train déraille à cause de cela : il y a donc deux filles (les mortes de la cabine UV) qui sont super belles, et derrière un vieux beau qui les drague, et notamment les filme (le tranché par un camion).
Toujours pareil, ne lisez pas si vous comptez aller voir le film :
la vision inisiste clairement sur le fait que le train déraille parce que, dans un looping, le vieux beau fait le con à filmer ses deux pouffes, et perd sa caméra, qui va échouer sur le rail, et donc provoquer le déraillement, et finalement l'accident. Donc, par le fondement même de la causalité, sans caméra qui tombe, pas d'accident.
Or, puisque Laure fait sa crise, et contraint tout son wagon à sortir du grand huit, elle en a donc fait sortir les deux pouffes, le vieux beau, ainsi que sa handycam.
Et selon le précepte énoncé plus haut : pas de caméra qui tombe, pas d'accident. Or l'accident a lieu, et le destin est bouleversé, et plein de gens ont des accidents que le destin provoque pour rattrapper cette anomalie.
Mais ça n'a aucun sens. Bon Dieu, on m'a traîne dans un des cinés les plus glauques de Paris voir un film qui n'a aucun fondement et qui boîte dès le début. Je l'avais dit : on aurait dû aller voir Fauteuils d'orchestre.

JEAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu n'as que ça à faire???
Et je le soutiens haut et fort : elle ne me ressemble pas! pfiou pas vrai...

Moui, peut-être, mais pas trop quand même. Jean, tu pourrais sans doute faire une série de sondages comme ça avec tous les gens de la classe ??? (qu'on n'aille pas m'accuser après d'inciter Jean à faire des bêtises sur le forum)

Merci Jean, j'ai plus besoin d'essayer de vous entraîner le voir maintenant...
Heureusement que tu n'as pas trouvé "la mort au bout du tournant" mais demain c "grève au bout d tournat" je sais ce jeu de mot est nul j'en rougis dsl, je suis fatiguée... (excuse facile, mais qui ne l'est pas ds la classe? mais moi je savais pas ce que c'était qe le Gurozan jusqu'à vendredi, nananère... ) dsl je m'égare
Pour Laure/Mary, je m'y risquerai quand j'aurai vu le film, ce qui ne risque plus d'arriver

Je suis d'accord avec Jean !

foutredieu, que les votes sont serrés, quel suspense !

Je viens de regarder le film, gracieusement prêté par Jen (qui a détesté le film, mais a tout fit pour se procurer le dvd ) et le + drôle, cest de lire maintenant le résumé de Jean.
Effesctivement, l'image et le son sont de très haute qualité hmmm j'ai une préférence pour le Noir qui se fait écraser la tête par sa machine de muscu...quoique le cloutage de la fille ds le magasin de bricolage n'est pas mal non plus!

Tu veux que je te prête Saw 1 ?
Allez, oui, je te le prête, t'as pas le choix, je te l'apporte demain, tu verras, c'est rigoulo, et ya une interprétation téléogique vachement profonde

Et le Dr ressemble à Burbage, enfin, tu verras

Chouette, t'es en ligne. On va tchatter. C'est quoi Saw?